- Du 26 au 30 août 2019: 7ème édition de la Conférence Internationale de Tokyo (Japon)
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- Du 04 au 07 septembre 2019 : 88ème Foire Internationale d'Izmir (Turquie)
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REFORMES ECONOMIQUES
La Guinée a accomplie des progrès majeurs dans la gestion économique au cours des cinq dernières années en dépit de l’environnement économique international défavorable, l’impact négatif de la survenance de l’épidémie de la fièvre hémorragique à virus Ebola en mars 2014 et la situation sociopolitique domestique.
Les réformes réussies ont porté sur : la préparation et la mise en œuvre d'un Document de Stratégie de Réduction de la Pauvreté (DSRP 3), le maintien d'un cadre de politique macroéconomique stable, le perfectionnement des bases de données et statistiques relatives à la pauvreté, ainsi que des capacités de suivi des indicateurs.
I. Secteur Economie Finance, Banques et Assurances
Les progrès enregistrés dans ce secteur ont permis aux clignotants qui étaient au rouge de passer au vert. Ces principaux indicateurs sont les suivants :
- le passage du taux de croissance négatif de -0,3% en 2009 à un taux positif de 2,3% en 2013 puis en baisse de 0,2 en 2015 dû à la survenue de l’épidémie Ebola ;
- le repli enregistré en 2013 et 2014, pour 2,3% et 1,1% n’est que temporaire et est induit par la mauvaise conjoncture internationale due à la baisse du cours des produits miniers et le choc lié à l’épidémie de la fièvre à virus EBOLA ;
- le taux de pression fiscale a été rehaussé de 15% en 2010 à 18,7% en 2014 ;
- les dépenses publiques ont été mieux maîtrisées du fait de la mise en place d'une caisse unique ; d’où une réduction du déficit budgétaire autour de 2,6% du PIB en 2013 contre près de 13% en 2010 ;
- le taux d’endettement du trésor vis-à-vis de la banque centrale a baissé de 101,8% en 2010 à 7,1% en 2014 ;
- l’atteinte du Point d’achèvement de l’initiative PPTE n’a été possible qu’en 2012 après plus d’une décennie de quête infructueuse de ce point d’achèvement ;
- le taux d’endettement extérieur est tombé de 67,8% en 2010 à 22,84% du PIB en fin d’année 2014 ;
- le service de la dette est passé de 85% du budget en 2010 à moins de 30% en 2013;
- les réserves de changes ont atteint trois (3) mois en juin 2015 contre un (1) mois d’importations en 2010 ;
- la dépréciation moyenne du franc guinéen par rapport au dollar US et à l’euro qui était respectivement de 25% et 14% en 2010 est passée 1,52% et de 1,6% en décembre 2014 ;
- l’inflation a été maitrisée et s’est situé à 9,3% en fin d’année 2014 contre 21,5% en 2010 : au total une diminution de 43% de l’indice des prix à la consommation a été enregistrée sur la même période.
Récapitulatif des principaux indicateurs économiques
Années | 2010 | 2013 | 2014 | 2015 |
Inflation | 21,5% | 10,5 | 9,3% | 8,4% |
Taux de croissance | 1,9% | 2,3 | 1,3% | 0,2% |
Stock de la dette extérieure (en milliards USD) | 3,2 | 1,4 | 1,6 | NC |
Service de la dette (par rapport au budget) | 68% | 20% |
| NC |
Parité USD (1 USD/GNF) | 9 000 | 7 000 | [7150-7200] | NC |
Parité Euro (1 euro/GNF) | 10 000 | 9 000 | [8900-9000] | NC |
Réserve devises (en mois) | 0,8 | 5 | 3,6 | NC |
Recettes fiscales (en milliards Gnf) | 3,93 | 7,44 | 7,14 | NC |
Taux de pauvreté | 58% | 55,2% | 56% | NC |
Recettes pêche (en milliards Gnf) | 5,23 | 14,96 | 21,62 | NC |
Taux de pression fiscale (en % du PIB) | 15% | 18,4% | 18,7% | NC |
Autres réformes liées à l’Assainissement des finances publiques et à la bonne gouvernance économique :
1. l’assainissement de l’environnement des affaires à travers la création de l’APIP et de son Guichet Unique ;
2. l’adoption d’un nouveau code des marchés publics ;
3. l’assainissement du fichier de la fonction publique ;
4. la création de l’Autorité de Régulation des Marchés Publics.
Le secteur bancaire a été densifié par l’augmentation du nombre de banques de 12 en 2010 à 16 en 2014, parallèlement le nombre d’agences a fortement augmenté.
Récapitulatif
Statistiques système bancaire (2010-2014) | ||
Intitulé | 31/12/2010 | 31/12/2014 |
Nombre de banques | 12 | 15 (+1) |
Nombre d'agences | 98 | 130 |
Nombre de DAB/GAB | 60 | 99 |
Nombre de client | 321 923 | 429 231 |
Dépôts collectés (en milliards de GNF) | 6 498 | 10 168 |
Crédits distribués (en milliards de GNF) | 1 596 | 5 770 |
Résultat net (en milliards de GNF) | 151 | 244 |
Taux de bancarisation | 5% | 7% |
II. Secteur Mines
Parmi les mesures d’envergure adoptées, on peut citer :
- l’adoption d’un nouveau code minier conforme aux standards internationaux, assorti d’un travail rigoureux de restructuration du secteur ;
- l’approbation en cours des textes d’application de ce Code minier ;
- la réadmission de la Guinée à l’Initiative pour la Transparence des Industries Extractives (ITIE) en mars 2011et validée au début du mois de juillet 2014 ;
- la révision systématique de toutes les conventions minières antérieures au nouveau Code pour harmoniser leurs dispositions au dit Code ;
- la publication en ligne de tous les contrats miniers ;
- l’approbation en mars 2014 d’un nouveau schéma directeur pour le développement des infrastructures minières auxiliaires de transport ;
- la signature des conventions relatives au cadre d’investissement minier avec les sociétés devant développer les mines du Simandou ;
- l’apurement du cadastre minier par l’annulation de 800 titres non fonctionnels ;
- la création de la Société Guinéenne du Patrimoine Minier (SOGUIPAMI) pour une meilleure gestion du portefeuille minier de l’Etat.
- la mise en place des comités de concertation dans les localités minières pour la prévention et la gestion des conflits ;
- le renforcement des capacités institutionnelles de l’administration minière.
Des projets miniers prometteurs
Par ailleurs la Guinée a réussi à conclure plusieurs projets miniers pour une valeur de près de vingt-six (26) milliards de dollars USD, soit quatre fois le PIB de notre pays. Entre autres :
- Simandou Sud : (20 milliards de dollars) ;
- Global Alumina Corporation :(5, 5 milliards de dollars) ;
- Alliance Mining Commodities - AMC : (1 milliard de dollars) ;
- Et, pour la première fois depuis 15 ans, un nouveau producteur (SMB) exporte notre bauxite à hauteur de 5 millions de tonnes pour la 1ère année puis 10 millions à partir de 2016.
III. Secteur Industrie
Le secteur des industries a été caractérisé par :
- l’adoption d’une lettre de politique industrielle ; l’élaboration et adoption du nouveau Code des investissements afin de le rendre plus attractif et de le réadapter aux choix stratégiques du pays ;
- la définition de normes pour permettre l’amélioration de la qualité des produits guinéens ;
- la redynamisation de l’Agence de Promotion des Investissements Privés (APIP) avec un guichet unique pour l’investisseur pour réduire de délai de création d’entreprise à 72 heures ;
- l’élaboration de la lettre de politique de Contenu Local ;
- l’adoption de la plateforme de dialogue public-privé ;
Classement de la Guinée au Doing Business depuis 2009 (La Guinée a progressé de 9 points en 3 ans)
2015 | 2014 | 2013 | 2012 | 2011 | 2010 | 2009 | Moyenne de la Guinée |
169 | 175 | 178 | 179 | 179 | 173 | 171 | 175 |
+ 6 | + 3 | + 1 |
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IV. Secteur Commerce
Le secteur du commerce joue un rôle de pourvoyeur du marché intérieur, de contributeur aux recettes de l’Etat, d’exportateur de biens et services et de promoteur du label « Fabriqué en Guinée ». Ce secteur a connu les réformes suivantes :
- la réadmission de la Guinée à la Loi sur la Croissance et les Opportunités d’Affaires en Afrique (AGOA) en 2011 ;
- l’augmentation des capacités de stockage des produits pétroliers passant de 48 000 m3 à 101 000 m3 ce qui a permis une meilleure régulation de l’approvisionnement du pays en produits pétroliers ;
- la création de la commission nationale OHADA pour élever les standards nationaux en droit des affaires au niveau de la sous-région ;
- Réduction du taux des droits de Douane sur toutes les marchandises de premières nécessités (riz, sucre, farine, huile) etc. de 12,75% à 2,75% en faveur des commerçants importateurs pour stabiliser ces différents prix ;
- Pour la première fois, la Guinée a réussi à obtenir une certification commerciale internationale pour un de ses produits. Le café Ziama a obtenu le label d’appellation d’origine contrôlée : « Ziama Macenta ».